La taverne (haut lieu du flood et de la bravache)

Elya est entrée dans l'auberge après avoir supervisé le transfert des divers produits vers les réserves de l'auberge.

Elle apporte un pichet d'eau de vie et s'assoit non loin d'Heinrich :

Et bien messieurs, vous semblez bien diserts sur le sujet. C'est intéressant de vous voir tirer tant de plans sur la comète. Comme si San Andrea était déjà tombée entre les mains des mondavi. En tout cas, tout ce la est fort alléchant et fort instructif, on dirait même qu'Arthur a déteint sur vous tellement vous semblez sûr de vous.

Mais ça me plait !

En tout cas si vous y retournez, pensez donc à me ramener une petite robe des manufactures de la ville, elle se mariera parfaitement avec cet excellent parfum

(oeillade à Vincenzo)

Fanny regarde longuement son frère, puis Barfly, puis Vincenzo puis enfin, le livre que celui-ci vient de lui offrir. Elle sourit (enfin de la vraie lecture !)

C'est là dedans qu'on apprend que la famille, c'est sacré ?

Et qu'il faut se venger de tout ceux qui l'insultent.

(Visage d'ange...)

Oui Fanny, et surement a coup de poignard dans le dos et de dague empoisonner,... enfin chacun ses méthodes mais je persiste a dire que mes pistolets de duel ont du bon et qu'un bon coup aux yeux c'est toujours pratique...

Enfin ne grandi pas trop vite ma petite Fanny et profite de l'innocence de ta jeunesse... Ah la jeunesse et Kirk ... quelle bonne époque n'est ce pas Elya ?

Souriant

Hé, c'est pas moi qui est clamé haut et fort que la ville allait tombé. Alors si tout le monde à ma table joue à "Make-Believe", je voie pas pourquoi je ne participerais pas.

Puis, plus narquois en regardant Elya

Pour ta robe, on a déjà un maitre couturier montaginois à la Bucca. Je suis convaincu qu'il saura te faire une robe splendide. Enfin, si tu précises bien que tu veux quelque chose de sobre. Et de la mode de l'année dernière, voir de celle encore avant. La mode actuelle en Montaigne... enfin la mode du mois dernier était... comment dire... unique.

Regardant Lievyn

Je ne t'imaginais pas si crédule. L'amour, fraternel, trouble surement ta vue. L'innocence est une chose rare sur la Bucca, je ne suis même pas  convaincu que les jeunes orphelins à la charge de Sœur Hestia en possède encore beaucoup.

Regardant plus sérieusement Fanny

Effectivement, la famille c'est sacré. Maintenant, je préfère sauver la vie de mes frères et sœurs de la côte quant je le peux que passer mon temps à chasser ceux qui les ont insulté. Tuer la moitié de la population de Téah me prendrait trop de temps.

Puis le regard plus sombre vers le fond de son verre

Et on oublie difficilement la perte d'un frère. Le poids de leur mort pèse bien longtemps après leur mort sur tes épaules.

Elya regarde Barfly. elle aussi a l'air narquois :

C'est pour ça que je demande une robe de San Andrea. Non seulement, ils ont le tissu que nous n'avons pas mais en plus, comme ils font et défont les modes de la cour de Montaigne, je n'aurai pas de problème d'antériorité ou de postériorité puisque j'aurai une robe en avant première

Se tournant vers Lievyn :
Une jeunesse boueuse plus que dorée. une jeunesse que je préfère oublier mon frère...

(elle soupire)

Mais mon cher Barfly, tout n'est pas complètement noir ni désespéré. Certes, nous ne sommes ni des innocents, ni des enfants de choeur, nous sommes ce que nous sommes avec nos qualités et nos défauts.

Mais quand je vous entend clamer haut et fort (même si tu n'es pas l'initiateur, ta parole a tout de même un certain poids) que vous voulez sauver une ville, et bien je me dis que la candeur et l'innocence n'est pas simplement du côté de mon cher frère...

Et c'est vraiment rassurant.

Regardant Elya d'un air étonné

Heu je ne pense pas que sauver la ville soit dans nos moyens. personnellement je ne souhaite pas attirer l'attention des familles et sorcières vodacce sur nous. Comme nous disions avant, plutôt prévenir nos amis d'un EVENTUEL problème histoire qu'ils soient près au cas ou. Après il faut voir qui on prévient ... et les implications ça mérite bien une discussion voir un conseil.

Pour ce qui est des robes j'avais demandé à Heinrich et il m'a dit que c'était bon

J'ai parlé de tirer les marrons du feu. Pas de sauver une ville. Laissons les grandes familles de Voddace jouer leur Grand Jeu à leur grande échelle, et continuons à rogner à la marge.

Finissant son verre d'une traite, puis se resservant.

Après, si en plus de ce que nous cherchons nous pouvons sauver quelques vies...

Elya regarde les deux géants en souriant (n'importe lequel des deux pourrait la broyer avec un seul doigt)

J'ai certainement mal compris alors...

C'est le problème de ma jeunesse, elle ne m'a pas fourni la bonne instruction.

Mais me voilà rassurée, un instant, j'ai cru que vous vouliez devenir ces héros que vous fustigez tant. ceux qui s'engagent dans des causes perdues d'avance, qui font tout pour sauver la veuve et l'orphelin et surtout qui se lancent des défis sans cesse plus difficiles. Comme dans les aventures du capitaine Gianni Amoroso... 

Heureusement, vous restez cette bande de joyeux scélérats opportunistes prêts à tout pour sauver votre peau et profiter des circonstances.

Je suis soulagée

Ne me faites plus des peurs comme ça les gars.

Par exemple, ne vous avisez pas de parler d'une mission d'espionnage sur les terres mondavi pour en savoir plus. Ou bien d'aller faire un tour en eisen pour essayer de comprendre la situation. Là bas, on n'a rien à gagner.

Se penchant vers Barfly

Spoiler:

elle l'embrasse sur la joue puis lui ressert un bon verre d'eau de vie avant de faire de même avec perkelé puis avec tous les hommes de la table.

Trinquons !

Avec un sourire fier, Vincenzo prend Fanny sur ses genoux et lui dépose un baiser sur le front.

N'écoute pas ton frère, Fanny, la ploupart des gens croient connaître la Vodacce mais n'y comprennent rien... Ils né voient que complots, vendettas, poisons, alors que l'âme de la Vodacce est ailleurs. Dans cé livre, tu découvriras qu'on y parle avant tout d'honneur et de virtu. Car là-bas, à l'image de la Bucca, le pire cotoie toujours lé meilleur. C'est précisément pour cette raison qu'il est si important de savoir cé qué l'on veut, et surtout les sacrifices qué l'on est prêt à consentir pour y parvenir. Car la fin est plus importante qué les moyens employés. Si un Prince veut la mort d'un rival, vaut-il mieux qu'il lé fasse assassiner, ou bien qu'il lance tout son peuple dans une guerre dévastatrice pour atteindre un seul homme? Nul mieux qu'un Vodacce né connaît le prix moral qu'il faut payer pour accéder à ses desseins (tout en continuant à parler à Fanny, Vincenzo vrille son regard noir dans celui d'Elya), et nul né sait mieux apprécier la valeur sacrée du courage, de l'amitié et de la famille. Car du courage il en faut pour assoumer sans faux-semblants les conséquences de ses actions, devant soi-même et devant les autres. Simplément, nous sommes trop fiers, et aussi trop soubtils, pour montrer au grand jour nos états d'âme. Mais dans cet ouvrage plein de profondeur, tou pourras peut-être entrevoir les sécrets du coeur des Vodacci...

Tout céci mé rappelle qué j'ai justement un très bon ami à Sant'Andrea à qui jé dévrais vénir en aide si quelque chose dé funeste sé prépare. Et puis, qui qué cé soit qui tire les ficelles, ça mé férait vraiment dé la peine de voir la ruine s'abattre sur cette cité que j'estime la plus belle du monde.

Capitaine Barfly, votre misérable coque de noix est-elle en état dé prendre la mer, ou dévrais-je y aller à la nage?

Avec un regard intéressé à Vincenzo, 

A l'occasion faudrait que je lise ce livre aussi

un coup d’œil rapide vers Elya,

Sinon de toute façon, il faut suivre cette histoire d'Eisenors, bien que nous soyons des pirates sanguinaires et sans scrupules ... j'aime la douceur de Sant Andrea

Elya : Je crois que des festivités sont prévues. Selon brind, on attend juste les derniers capitaines, ils ne sont pas encore rentrés de Castille.

Avec un regard amusé à Elya

Alors je pense qu'il pourrait dire plouf, beurk .... et aussi le serpent géant ça colle aux dents ... enfin il te racontera. Pour ma part, en plus d'avoir récupéré les enfants, ce qui m'a marqué c'est de l'eau salée dans les marais et des oeufs de sirènes je crois. il est bien possible qu'il y ait un passage souterrain entre le marais et la mer ...

En tout cas jé vous rémercie d'être allé porter sécours à ma nièce Catrina. C'est oune enfant taciturne mais elle a bon fond... Et puis est-il nécessaire que jé lé répète : la famiglia c'est sacré ! J'aurais été inconsolable qu'il lui arrive quelqué chose, à cette pauvrette, après toutes les épreuves qu'elle a subies. Où est-elle au fait ?

Invitant les nouveaux à leur table

Venez boire un verre avec nous pour fêter votre arrivée et vous remercier de l'aide apportée la nuit dernière

Avec un regard entendu à Vincenzo, tout en parlant suffisamment fort pour être entendu

Tiens Vincenzo, pourrais tu expliquer à ton compatriote ce que l'on fait à ceux qui s'attaquent aux femmes et aux enfants ici .... en tout cas, je suis bien content du dénouement heureux de cette recherche  

Ceux qui s'attaquent aux femmes ?

On les laisse boire à la taverne, ou ils peuvent inviter les nouveaux à s'asseoir partager une bière tout en demandant à Vincenzo de leur expliquer des règles.
Car jusqu'à preuve du contraire Alberto ne me semble pas plus désobligeant que toi envers la gente féminine.

S'interrompant le temps de boire une grande rasade à sa chope.

Après, n'ait pas autant peur de la concurrence. Je suis sur qu'il y a des femmes qui apprécie vos styles et apparences respectives, non ?

D'un coup d'oeil perçant, Vincenzo jauge rapidement le nouveau venu, avant de se fendre d'un large sourire.

Piacere, signor della Portadelbagno. C'est toujours oune plaisir dé rencontrer oune compatriote et oune homme dé qualité.
Né faites pas attention à l'humeur sombre dé ma pétite Caterina, elle est toujours un peu renfermée dépuis lé meurtre dé ses parents. Vous êtes le bienvenou quand vous lé voulez à bord de la Vénimeuse, pour vénir boire un verre de Falisci. On s'y réunit de temps en temps entre vodacci pour parler dou pays autour d'oune bonne bouteille. On n'interdit qué deux choses pendant ces pétites soirées : la politique... et la bière !

Vincenzo fait une pause théâtrale pour attendre, tel un hommage à sa verve, les huées et autres protestations bruyantes des nombreux amateurs de mousse.

En regardant Barfly d'un air attristé ...

Comme d'habitude il semble que certains n'ayant pas été présent lors de certaines discussions comprennent de travers les sous entendu mais bon arrêtons là les discussions inutiles

Je n'avais pas compris qu'il s'agissait d'une discussion privé. Surtout quant tu as osé la voix.

Après, et je sais que cela désespère les courtisans tel que toi Perkélé, mais quant j'ai quelque chose à dire, je le dis.
Je n'ai jamais fais parti de ceux qui se gargarise de leur connaissance et se tape sur le ventre en s'échangeant moult sous-entendu pour laisser la masse se débattre dans sa crasse ignorance.

Lancant un regard plus dur à Perkélé

Ce qui me choque le plus, c'est que si ce que tu dis es avéré et qu'en plus tu en as connaissance, Alberto semble en très bonne forme.

Se levant avec sa chope

Mais bon, loin de moi l'idée de parasiter des discussion qui ne me concernent pas, je vais laisser les gens sérieux discuter ensemble.

S'adressant à l'ensemble à la salle

Si d'aventure d'auters personnes ici ont le malheur de ne pas être au courant des bonnes choses pour participer aux discussions, je leur propose de venir avec moi boire sur la plage. Nous pourrons nous y saouler et y discuter de tout et de rien de manière franche. Enfin, si Elya veut bien nous laisser emmener un tonneau.

Puis jetant un regard rempli de tristesse et de reproche à Vincenzo

J'avoue que je suis déçu. Je n'ai aucun souvenir particulier de la Voddace, mais je n'y connais rien en politique. Je remplissais à coup sur une des conditions pour venir boire de ce si bon vin.

Amusé par le coté abrupte de Barfly ...

Ne te méprends pas frère, je ne te reprochais pas de participer à la conversation mais plus le fait de vouloir toujours tout rapporter à un idée de compétition qui n'a pas de raison d'être en ces lieux.

Quellé grande gueule, cé Barfly ! Il est encore pire qu'Elisa... Jé l'adore.

Bon, pouisqué personne ne veut prendre la défense dé la bière, je déclare officiellement la victoire du Falisci. Moi qui espérais déclencher oune vraie bagarre entre les défenseurs de la bière et les partisans du vin rouge, jé dois avouer qué jé suis un petit peu déçu.

Ma jé vous laisse, jé vais prendre des nouvelles de Caterina et pouis j'irai boire un coup sour la plage, pour qué cé pauvre Barfly sé noie pas dans sa chope !
Après on pourra discuter de l'attitoude à tenir face à une dame en Vodacce, ma il faut réconnaître qué c'est pas un soujet pour débutant. Cela dit, jé suis certain qué les inquiétudes de Pérkélé sont infondées, et qué le signor della Portadelbagno pourra nous régaler sans rougir des récits dé ses hauts faits.

A plou tard, donc. Arrivederci !